Bilan de ce périple

Nous avons découvert 4  nouveaux états  : l’Illinois, la Louisiane, le Mississipi et la Floride. Nous avons parcouru près de 4000 kms en voiture (2400 pour la Louisiane et et 1500 kms pour la Floride) et emprunté 2 vols intérieurs.  

Même si tout s’est bien déroulé, sur 4 semaines, nous avons eu quelques petits grains de sable à gérer, comme

-       les cartes magnétiques des chambres d’hôtel qui fonctionnent puis sans savoir pourquoi, ne fonctionnent plus 5 minutes plus tard : direction le lobby

-       la chasse d’eau des toilettes qui fonctionne puis sans savoir pourquoi, ne fonctionne plus 5 minutes plus tard : direction le lobby puis changement de chambre

-       le GPS qui fonctionne puis sans savoir pourquoi, ne fonctionne plus 5 minutes plus tard : opération boucle d’oreille et reset de l’appareil

-       la chambre d’hôtel réservée en ligne qui finalement à l’arrivée ne l’est pas : nouvelle chambre mais débit supplémentaire sur la carte bancaire ( en cours de régularisation)

-       le linge lavé la veille qui n’est pas tout à fait sec au départ de l’hôtel : opération étalage de petit linge sur les plages avant et arrière de la voiture. Ça fait toujours très classe !!

-       les changements de planning en fonction du temps

Chacun a sa propre perception de ce séjour et nous vous faisons part de nos impressions plus personnelles « à chaud »

Sur La Floride

Gilles : Malgré la devise de l’état, « The Sunshine State » , c’est pas forcément vrai tous les jours, au moins en juin car nous avons essuyé de nombreux orages et beaucoup de pluie . En revanche, la température reste très agréable. Les plages de sable blanc sont conformes aux cartes postales que j’avais en tête.  L’architecture des habitations est très colorée, donnant un coté caribéen à la Floride vraiment très sympa. A Miami, outre Miami beach, un quartier méconnu mais à découvrir est pour moi le quartier de Coral Gables.

Laurent : Les paysages sont conformes à ceux des séries télévisées. J’ai trouvé les américains rencontrés lors de nos précédents séjours, notamment dans l’ouest plus conviviaux que ceux rencontrés en Floride. 

Alexandra : j’imaginais voir des crocodiles. J’en ai vu et plus qu’espéré. Les plages sont telles que je les avais rêvées, sable blanc et mer chaude, surtout coté Golfe du Mexique.

Miami est conforme à ce que j’en attendais : un coté décontracté d’une station balnéaire mais sans oublier le coté attrape touristes. La vie y est chère. La Floride porte bien sa réputation de « porte des caraïbes » car on y parle quasiment plus espagnol qu’anglais. Un peu déroutant au départ.

Sur la Louisiane

Laurent : je pensais l’état moins industrialisé. Je l‘imaginais plus « nature ». J'espérais rencontrer plus de personnes parlant français.

Gilles : cela a été très intéressant de se voir raconter l’histoire de cet état et cela m’a conforté dans ce que j’en savais. (l’histoire des cajuns, des plantations…) L’état semble se limiter à une seule grande ville dynamique et vivante , « La Nouvelle Orléans ». Les rives du Mississipi sont très industrialisées mais il existe beaucoup de vraies étendues sauvages et naturelles.

Alexandra : l’histoire dramatique et complexe de cet état en a fait ce qu’il est aujourd’hui. Comme nous l’a très bien expliqué un des guides du « monde créole », l’élite noire aujourd’hui a du mal à faire face à son passé. Ce qui marque dans cet état, c’est aussi la pauvreté et les difficultés économiques.  La Louisiane ne reflète pas la richesse et l’opulence même si la  Nouvelle-Orléans est vraiment la ville de la fête et des excès par excellence. La nature y est fortement présente : ses bayous et sa faune exceptionnelle restent un souvenir magnifique.

Sur Chicago

Gilles : la rivière au travers de la ville donne un vrai cachet à Chicago, et compense la dureté de son climat.

Laurent : les promenades en bateau et en vélo restent un vrai souvenir de Chicago.

Alexandra : pour moi, vraiment une ville à découvrir. Elle a beaucoup d’atouts : son architecture, sa rivière, ses lacs et ses parcs. Sans oublier de splendides quartiers résidentiels. C’est vrai qu’il faut prévoir la visite plutôt en été qu’en plein hiver. 

Miami downtown

Dernière matinée dans Miami. Nous quittons l’hôtel à 10h pour nous rendre dans downtown. L’idée : utiliser le métro aérien gratuit de Miami, le metromover,  pour avoir une belle vue sur le quartier d’affaire bordant la baie de Biscayne. Ca parait tout simple sur le papier mais au final, ça l’est beaucoup moins. Nous ne verrons jamais passer la ligne qui nous intéresse, malgré les renseignements pris auprès du personnel compétent.  Même les américains semblent un peu perdus ce matin., lorsque les trains entrent en station. Bref après avoir pris 3 ou 4 rames, dans un sens puis dans un autre, nous décidons de revenir à notre point de départ, là où est garée la voiture pour 2h. Nous optons pour une balade le long de la baie. Apres les orages violents de cette nuit, le ciel est tout bleu et le soleil cogne déjà fort. Miami est quand même bien plus joli sous le soleil que sous la pluie…

Ce seront nos dernières images de Miami car vers 14h, nous arrivons à l’aéroport. Nous rendons la voiture avec beaucoup moins de tracas que lorsque nous l’avons récupérée. Nous serons facturé ultérieurement des options imposées par Madame « pas sympa » lors de la prise de la voiture et aussi normalement des péages empruntés durant notre voyage.

La longue attente commence. Embarquement prévu à partir de 17H et décollage à 17h45.

 

Miami beach : dernier jour

Tout a une fin et aujourd'hui signe notre dernier jour entier à Miami. Nous commençons la journée par nous rendre dans le quartier de Coconut Grove à une vingtaine de kilomètres de l'hôtel. Au programme , la visite de la sublime demeure Viscaya, construite par un richissime magnat industriel dans les années 1916. Ça ne commence pas vraiment très bien car arrivés à la caisse, voilà que l'on nous réclame une ID. Il faut comprendre une pièce d'identité. Pas de souci, je dégaine nos passeports. Et non, que la dame me dit : "c'est pas une id". Outre que les bras m'en tombent et que l'agacement me gagne, je commence à parlementer en lui expliquant qu'en temps que touriste, nous n'avons que ça sur nous. Elle n'en démord pas . Elle veut une carte d'identité, pas un passeport. C'est Gilles qui va nous sauver le coup car il l'a, lui, la carte d'identité. La guichetière retrouve le sourire, nous aussi, même si on n'a toujours pas compris pourquoi le passeport n'est pas une ID valable à ses yeux. On va comprendre 3 mn plus tard quand en nous donnant les audioguides , elle garde la carte d'identité de Gilles et qu'elle la range dans une espèce de petite boîte métallique : Les passeports ne seraient jamais rentrés dans sa fichue boîte métallique (trop grands!). Gilles la récupèrera à la fin de la visite quand nous rendrons les audio guides. Enfin parés de nos écouteurs et lecteur en français , nous pouvons démarrer la visite. La demeure est inspirée du style Renaissance avec beaucoup d'importations de mobilier européen, notamment vénitien et français . Nous sommes à l'ouverture et  profitons ainsi de la maison quasiment pour nous tout seuls. La demeure est vaste, les pièces ouvertes au public sont bien souvent meublées du mobilier original. Les magnifiques jardins se visitent aussi : fontaines, bassins, massifs, c'est vraiment très beau. Ajouter à cela la vue directe  sur la baie de Byscaine!! Mais trop de ménage et d'entretien à mon goût... Il est 12h30 quand nous rendons nos audio guides et que Gilles récupère sa carte d'identité. Il nous aura fallu 3 heures pour profiter pleinement de la visite.

Retour à Miami Beach, où nous faisons la pause déjeuner sur Ocean Drive, LA RUE de Miami Beach. Derniers burgers du voyage. Ensuite, c'est balade tout au long de la rue et de ses rues adjacentes pour s'imprégner du quartier Art Deco, qui fait la réputation  de Miami Beach. Évidemment, on est enquiquiné par 1 ou 2 ondées, sinon ce ne serait pas Miami en juin. Mais ça a le mérite de faire baisser de quelques degrés la température  au moins le temps de l'averse. Pour finir l'après-midi, dernier bain et farniente sur la plage. Ce soir pour le dernier repas, Laurent a sélectionné un petit resto français tout près de l'hôtel. C'est donc à l'abri d'une adorable terrasse sous une température qui frôle les 30°, que nous fêtons la fin de ce voyage avec une bonne bouteille de vin. Les bonnes habitudes ne se perdent pas comme ça!!!!

Viscaya Museum and gardens

 

Miami Beach : Ocean Drive Hotel Art Déco

 

 

 

Espanola way

Miami Beach : La plage 

 

Retour vers Miami

Ce n'est pas le journée la plus palpitante du circuit. Nous avons plus de 3 heures de route pour descendre de Cocoa Beach vers Miami. Nous n'avons pas sélectionné d'arrêt. C'est donc de la highway pour toute la matinée. Nous arrivons à Miami pour 13h. Le temps est très chaud mais aussi très orageux. Nous avons d'ailleurs essuyé quelques grains le long de la route. Nous avons initialement pour projet de passer un moment sur l'île de Key Biscayne mais le temps ne nous y engage pas vraiment. Nous optons pour la visite du quartier de Coral Gables, banlieue chic et résidentielle. Impossible de stationner le long des rues, le quartier se visite en voiture. Nous en prenons encore une fois plein la vue. Pour résumer, vous pouvez construire à Coral Gables du moment que ce soit immense et que cela fasse richissime. Après le style, on s'en fiche...On termine par un petit coup d'œil au Biltmore Hotel, grand hôtel réputé notamment pour son restaurant gastronomique ( le meilleur de Floride) et surtout son immense piscine, la plus grande jamais construite pour un hôtel sur le sol américain. Ce n'est pas mal du tout mais ce n'est pas là que nous avons réservé nos 2 nuitées... Nous, ce sera sur l'île de Miami beach avec un petit hôtel plus intimiste que le Biltmore. On reste modeste surtout en fin de séjour! L'hôtel a quand même pour intérêt de se trouver à quelques dizaines de mètres de la plage et à faible distance à pied du quartier Art deco, qui fait la réputation de Miami beach. Pour le quartier Art déco, c'est au programme de demain. En revanche, on attaque aussitôt la plage et la baignade. L'eau est bonne, le sable blanc, mais les barres d'immeubles le long d'Ocean Drive font vite oublier le côté "île paradisiaque". Mais c'est quand même Miami beach. Nous ne boudons pas notre plaisir!!

Coral Gable : Miracle Mile

Coral Gable : City Hall

Coral Gable : village italien

Coral Gable : village chinois

Coral Gable : village normand

Coral Gable : village français

Coral Gable : Biltmore Hotel

Biltmore Hotel : Le patio

Downtown de Miami

Kennedy Space Center

Nous quittons Orlando pour rejoindre Cape Canaveral. Il faut compter une heure de route. Abusivement, on dit Cape Canaveral mais en fait le Kennedy Space Center fait partie de la ville voisine, Titusville. Il y a du monde mais ce n'est pas la grande foule. En plus des guichets automatiques permettent d'acheter les billets sans faire la queue. Nous nous procurons la carte du centre et les horaires des projections prévues dans la journée. Nous verrons notamment un film en 3D racontant la vie des astronautes dans la station spatiale internationale et un autre racontant le projet de réalisation de la navette spatiale, Atlantis. Entre les 2 projections, tour guidé en autobus qui vous amène tout près des différents pas de tirs et des plateformes de lancement pour finalement vous déposer à l'Apollo/Saturn V Center. Dans cet énorme hangar, nous avons d'abord droit à une projection pour expliquer la course à l'espace entre les russes et les américains au début des années 1960, et notamment la volonté de JF Kennedy d'envoyer un homme sur la lune. Ce sera le but des missions Apollo. Ensuite, nous découvrons une fusée de 110m de long et ses différents compartiments. Pour finir la journée, les garçons iront tester une des attractions : le simulateur de lancement de la navette Atlantis. Ils en reviendront sains et saufs, à peine diront-ils que cela secoue un peu. Même pour des non passionnés, cette visite au KSC est vraiment des plus instructives et des plus ludiques. 
( Bon à savoir, les bâtiments ne sont pas climatises mais réfrigérés. Les garçons ont vraiment eu froid, moi, c'est "jamais sans mon pull", donc ça allait...)
Nous reprenons la route pour Cocoa Beach, station balnéaire réputée car lieu de naissance du multiple champion du monde de surf, Kelly Slater. Nous aussi piquons une tête dans les vagues de l'Atlantique, qui bizarrement est un poil plus chaud que celui que nous connaissons même au meilleur du mois d'août!!
Dîner dans un resto au bord de l'eau, pas de clim, uniquement des ventilos qui brassent l'air chaud. Enfin, nous pouvons nous passer de manches longues!!!

Astronaut Memorial

Les unes de journaux du monde entier lors du premier pas sur la Lune

Le détail des étages de la fusée Apollo

Seaworld

Petit-déjeuner à 7h, pour un dimanche, c'est pitié. Mais nous avons une bonne heure de route entre Tampa et Orlando. Orlando, la ville qui concentre les plus grands parcs d'attraction au monde. Nous avons opté pour Seaworld, un parc qui a pour thème le monde de la mer. Nous souhaitons y être pour l'ouverture à 9h. Il y a déjà plein de monde sur les parkings. Nous notons sur le ticket la rangée de stationnement de notre voiture. Pas question à la sortie de la chercher parmi des milliers d'autres voitures.... L'organisation à l'américaine fait en sorte que tout va relativement vite aux caisses. Dans les hauts- parleurs, un message incessant indiquent aux clients en attente la caisse disponible, vers laquelle se diriger. Allégés de quelques centaines de dollars, nous planifions notre journée en fonction des horaires des spectacles proposés. Ce sera d'abord les dauphins, puis celui des orques, des acrobates et voltigeurs, celui des otaries et pour finir celui des animaux domestiques, où la cohabitation  de chiens, chats, oiseaux, rat est inhabituelle.Entre les spectacles, nous admirons les magnifiques aquariums que ce soit celui des raies manta, des requins, des poissons tropicaux... Un régal pour les yeux. Voilà comment passer une journée dans un autre monde. Les  spectacles sont époustouflants, les attractions bien huilées même si la dernière en date, "le monde de l'antartique " avec les pingouins nous a laissé un peu sur notre faim. Patienter 30 mn en plein soleil pour finalement prendre une espèce de fauteuil sur pneumatique pour vous amener dans un espace gelé ( forcément c'est la banquise) n'amène vraiment rien de plus que de faire le trajet à pied. En revanche, voir tous ces petits pingouins s'agiter et nager dans tous les sens est plutôt rigolo. Nous avons gardé la dernière attraction un peu à sensation pour la fin de l'après-midi. Malheureusement, un gros orage vient perturber notre planning. Attraction fermée pour des raisons de sécurité. Il est 19h quand nous rejoignons l'hôtel à une dizaine de kilomètres du parc. Encore une fois, c'est la valse des valises pour une seule nuit. Miami se rapproche, ça sent la fin...